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Dans notre exploration des différentes couches de l’être — physique, énergétique, émotionnelle, mentale, causale, spirituelle — il manquait peut-être le plus subtil de tous : celui qui observe.
Le témoin silencieux.
Un espace de conscience pure, qui n’est ni une pensée, ni une émotion, ni une identité, mais ce qui perçoit tout cela, sans s’y attacher.
Cette conscience n’a pas de forme, pas d’histoire. Elle ne pense pas, elle n’analyse pas. Elle observe, accueille, reflète.
Elle est là, derrière chaque instant vécu, immobile dans le mouvement, comme un ciel qui laisse passer les nuages sans devenir nuage lui-même.
Le témoin silencieux n’est pas le mental. Il ne commente pas. Il ne juge pas.
Il n’est pas l’ego, car il ne cherche ni contrôle ni reconnaissance.
Il ne parle pas, ne revendique rien, n’accumule pas de savoir.
Il est simplement présence. Présence lucide, éveillée, détachée. Présence qui voit, qui ressent, sans se confondre avec ce qui est vu ou ressenti.
C’est ce centre de stabilité qui perçoit la colère sans devenir colère, qui remarque une pensée sans en faire une vérité.
C’est un point de silence au cœur du vacarme, un espace d’écoute au-delà de toute interprétation.
Dans l’architecture subtile de l’être, nous avons exploré les corps visibles et invisibles : physique, éthérique, astral, mental, causal, bouddhique, atmique…
Chacun possède sa fonction, son rythme, sa densité.
Mais qui les traverse tous ?
Qui perçoit les sensations du corps, les émotions du cœur, les pensées de l’esprit ?
Le témoin silencieux est ce fil intérieur qui unit les plans sans jamais s’y perdre.
Il ne se situe pas sur un plan, il les contient tous, sans appartenir à aucun.
Il est le miroir du vivant, celui qui rend possible l’expérience sans se confondre avec l’expérience.
Dans le monde entier, cette conscience pure a été décrite, honorée, contemplée :
Des méditants de toutes cultures, des mystiques, mais aussi des neuroscientifiques, évoquent la même expérience : un point d’observation silencieux, permanent, lucide, même au cœur des tempêtes.
Des études (Antoine Lutz, Richard Davidson) montrent que des méditants avancés accèdent à des états de présence où l’activité mentale baisse, mais où la conscience reste vive et claire.
Des témoignages de NDE (expériences de mort imminente) décrivent aussi cette conscience qui voit sans corps, qui ressent sans forme : un "je suis" pur, au-delà du mental, du temps, et de l’espace.
Le témoin silencieux n’est pas une idée, ni une croyance.
C’est ce que vous êtes, avant les histoires, avant les rôles, avant les blessures.
C’est un retour à la source intérieure, là où tout est vu, tout est accueilli… et rien n’est retenu.
Dans toutes les traditions, cette conscience est décrite comme la clé du réveil intérieur.
Et si, au lieu de chercher à devenir quelqu’un…
…on apprenait à habiter ce que l’on est déjà ?
« Il y a en vous un silence, un refuge, une lumière. Ce n’est pas quelque chose à créer. C’est ce que vous êtes. »
Mooji